Projet d'écriture

^^ merci de votre accueil! Je voudrais savoir un petit truc. J'ai commencé une nouvelle qui "résume" l'histoire que je veux raconter. Mais je veux modifier la nouvelle pour l'agrandir petit à petit. Comment dois-je m'y prendre??Est-ce-que je dois rajouter des éléments dedans ou complètement la remanier??

Tiens? c'est une méthode originale je trouve... Je ne suis pas le mieux placé pour donner des conseils sur les mille et une façons d'écrire mais je te livre à chaud ce que moi j'aurais fait dans cette situation:

Si t'as nouvelle résume bien l'intégralité de l'oeuvre finale cela veut dire quelle doit passer (très) succitement en revue les principaux éléments de la trame de ton histoire. Donc tu dois pouvoir décomposer cette nouvelle en paragraphes. Tu peux ensuite reprendre indépendamment chacune de ces sous-parties pour en faire des nouvelles que tu re-couperas en portions et de la même façon tu les complèteras et ainsi de suite... tu vois ce que je veux dire ?

ouais je vois!Merci beaucoup pour cet avis je n'y avais pas songé et c'est une excellente méthode!!Merci beaucoup

Ps: quand tu développes avec de telles méthodes surtout oublies pas de prendre des notes sur ce que tu fais pour éviter les contresens par la suite. Ce serait dommage dans un paragraphe par exemple de réutiliser un personnage... mort! Ca c'est le pire mais même sans arriver jusque là on peut facilement tomber dans le piège de dire qu'un gaucher se sert de sa main droite ou autres détails du même genre.

Bonjour mimidoue! je serais bien présomptueux de te donner des conseils sur la méthode à employer pour écrire car chacun possède la sienne.Ce pendant Amôn a raison: méfie toi des contresens.
Le risque d'"agrandir" une nouvelle ou tout autre texte au fur et à mesure c'est qu'on peut perdre beaucoup de connexions entre les paragraphes et les chapitres. C'est une méthode très périlleuse mais si tu te relis sans cesse tu devrais pouvoir y arriver. Personnellement je fais un résumé de ce que je veux(généralement très court). je fais selon la longueur du texte une sorte de fiche de lecture avec les personnages les noms de lieux etc. Et je fais aussi,là encore cela dépend de la longueur du texte, une sorte de frise chronologique et j'y place les principaux éléments de l'histoire. Mais je doute que pour une nouvelle tu en aies besoin.Quoiqu'il en soit le fait de partir du plus petit au plus grand sans cesse n'est pas aisé. Ne fais pas trop d'étapes dans la construction de ton texte tu risques de t'y perdre. Je te souhaite bon courage en tout cas!

Personnellement, je considère les résumés comme un support qui me permettent de savoir où aller, quels seront les étapes importantes, mais en rien comme le récit.

Donc, toujours pour donner un avis, je réécrirai totalement la nouvelle en gardant à l'esprit ce fameux résumé en fil conducteur.

Autre conseil : tu peux aussi proposer ton texte sur les fora pour voir ce qu'en pensent les autres, comment ils pourraient te conseiller à leur tour

Siel

ok merci beaucoup à tous pour vos conseils. Je pense que je m'en sortirais comme ça!^^
Mais une dernière chose: l'écriture est une passion, mais par exemple moi, je n'ai que 14 ans donc mon écriture est trop...gamine(pour moi).
A quel age peut-on commencé à avoir une écriture à peu près "potable" pour faire d'une nouvelle une histoire??Vous ça fait combien de temps que vous écrivez??

Moi j'écris pas vraiment... je suis plus dessinateur mais je pense que les principes qui s'appliquent aux deux arts sont similaires. Je vais donc te livrer mon sentiment et que les vrais scribouilleurs me corrigent s'ils ne sont pas d'accord avec ce que je vais dire.

J'ai fait deux textes pour un AT sur le forum des "songes du crépuscules", celui de janvier c'était mon tout premier essai et à ma grande surprise ca a plutot bien fonctionné auprès du public alors que d'autres qui se clamaient passionnés par l'écriture ont fait un flop. Donc tu vois je crois pas que ce soit juste une question d'âge ou d'expérience, ca joue oui surtout le deuxième point mais ca fait ne pas tout !

Si un texte te plait vraiment, l'idée t'emballe et t'inspire ca viendra tout seul. Pour ce qui est de ton style ne cherche pas à imiter, de toute façon, sans te forcer tu seras malgré tout influencé par tes références. La technique quand a elle s'améliore en écrivant encore et encore et encore et en écoutant les conseils de ceux qui savent (je n'ai pas cette prétention moi je donne juste un avis).

En ce qui concerne la "maturité" apparente des tes textes et bien... il se peut que cela progresse au long des années comme d'un coup après un déclic, ou bien ca peut ne jamais évoluer (mais c'est plutôt rare ou alors c'est volontaire). Cela dit, même une écriture "gamine" peut être agréable à lire si elle est bien maîtrisée donc t'en fais pas trop pour ca.

Mais si tu nous montrais au moins un petit extrait on pourrait peut-être mieux juger ? Non ?

Karmather lui... par exemple... il met des points de suspensions... partout...

daccord merci beaucoup de me répondre et particulièrement merci à Amôn pour ces réponses "réconfortentes".

J'y ai songé à mettre ma nouvelle sur le forum, et j'aime beaucoup l'idée développée( meme si c'est un peu dépressif...)
mais je trouve que mon écriture n'est pas bonne...toutefois, si vous pourriez me commenter dessus ça ne pourrait que me faire progresser!

je la mettrai sur ce forum si on m'en donne l'autorisation, et si je sais ou la mettre(hum....je suis pas trés douée...)[/b]

Pas de soucis, je suis moins réactive qu'Amon, mais je suis la conversation de loin...

Tu n'as qu'a créer un sujet Special Minidoue (ça fait pub pour la lessive hihihi) dans ce même forum (vos créations nous interessent ! )

A vous les studios!

J'ai rien à dire de plus que ce qu'Amôn t'as dit Mimidoue. D'ailleurs Amôn on croirait que tu as écrit toute ta vie. Qui pourrait croire en te lisant que tu as démarré il n'y a pas si longtemps!!
Moi j'ai commencé à écrire en 2002 via mon "journal de bord". Ce dernier m'a suivi avec les années et c'est en écrivant inlassablement que j'ai pris des notes sur mes maladresses pour ensuite les améliorer. Tu vois comme dit Amôn l'âge ne compte pas. De toute façon même l'écrivain le plus renommé apprend chaque jour. Et si déjà à 14 ans tu possèdes ce plaisir d'écrire, ta "maturité littéraire" interviendra toute seule.
Tout comme il n'y a pas de sot métier, il n'y a pas de sot écrit, du moment que tu gardes ton humilité.
Bonne chance j'ai hâte de te lire.

p.s: Comment ça je met des points de suspensions partout...c'est même pas vrai...je le fais plus.

^^ ok merci!^^
C'est daccord pour mettre ma nouvelle sur le forum, mais ou et comment dois-je la mettre svp??

Ben ici même ! T'es déjà dans la bonne section.

ok^^
J'au un petit problème je ne sais pas comment mettre un lien de microsoft word sur le site. Pouvez-vous m'aider??

Il faut que ton texte soit déjà sur internet sur un serveur ftp ou une page web peut importe. Apres tu entre le liens vers ce ficier entre deux balises, cela donne par exemple :

Code:

[url] http://word.html [/url]

Code:

[url] ftp://word.doc [/url]

Si tu sais pas mettre le fichier sur un serveur ou que tu n'en as pas envois le moi par mail à totoboun@hotmail.fr je le ferais pour toi.

ok merci beaucoup je n'y suis pas arrivée alors je te l'ai envoyé!Merci merci mercii pour tout

Amôn bellâtre sauveur des demoiselles en détresse. A noter!!!

Le bellâtre tu sais ce qu'il te dis? LoL je pourrais être son père voyons... (sisi en commençant hyper jeune).

Par contre j'avoue n'avoir rien reçu. Bug? Message anticipé sur l'action réelle?

Note: j'y ai pas pensé mais y'a encore une autre option, tu fais un copier-coller du texte de la meme facon que tu poste un message. C'est un peu bourrin et je ne connaîs pas les limites de taille (si elles existent.. sur ce coup là je laisse le webmaster s'exprimer) mais ça marche et ca se fait couramment. Sur ce forum même certain l'ont fait. En revanche tu perd ta mise en page. A toi de voir si tu préfères poster le texte ou un lien.

mdr

oui c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire !!
Et je te le recommande grandement !!

Si jamais ton texte rentre pas intégralement, tu le post en 2 ou 3 fois!

ok merci je vous le poste ci-dessous:
masi il sera coupé.





« Un temps d irreel»
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO OoOoOoOoOoOoOoOoOoO









…/Quel jour ? Quelle date ? Quelle heure ? Voilà des questions auxquelles je ne pourrai jamais répondre ! Pourquoi ? C’est plutôt dur et honteux à dire ! Je me promène, comme tous les matins, dans les sales et répugnantes rues de New York. Je n’aime pas beaucoup passer par ce boulevard, où les gens crient et où les taxis et autres moyens de transport, inventés par l’homme, et donc polluant, se suivent les uns derrière les autres en klaxonnant. Sur ce boulevard, il existe toujours cette même agitation qui accable les gens logeant aux immeubles le bordant. Un bruit dès leur coucher jusqu’à leur réveil. Voilà en quelque sorte la vie d’un New Yorkais : ma vie ! Comme d’habitude, je passe à coté de cette cabine téléphonique mal en point, et en panne. Jusqu’à aujourd’hui, je montais dedans et collais le téléphone à mon oreille, pour y raconter mes tourments, mes angoisses. Mais à quoi cela sert-il, si personne ne vous écoute au bout du fil ? …Alors tout ce qui me tracasse, s’enchaînera dans ce livre que j’ai nommé « journal intime ».
Je contourne cet endroit ou j’ai passé tant de temps, et je me serre au mur des immeuble priant que personne ne me remarque. Je passe la porte de mon immeuble, et monte les escaliers en faisant attention de ne pas salir le sol lavé par le concierge, qui l’a embaumé d’un parfum agréable de fleur de lys.

…/Encore une fois mes connaissances de l’heure et de la date me sont inconnues. Je crois que cela fait aujourd’hui cinq mille cinquante jours que je recommence cette promenade matinale. Les vacances sont longues ! Je monte les quatre vingt quatre marches de mon immeuble lavée et cirées. Arrivée devant la porte de mon appartement, j’ôte mes chaussures vieillies par le temps, et entre.
-« Lidy »
« Lidy », voilà comment les gens m’appellent, je n’ai jamais us pourquoi, mais j’ai adopté ce mot très vite. Cette même voie prononce ce mot, mais cette fois-ci je ne reste pas immobile, et avance donc dans mon domicile. Je m’arrête devant la cuisine, et regarde ma chère mère, rincer délicatement la vaisselle avec un chiffon, un bandeau retient ses mèches de cheveux brunes tombantes. Sans détourner le regard de sa tache, elle me dit d’apporter une tisane chaude à ma sœur, qu’elle montre du doit tout en fixant son assiette. J’acquiesce et prends délicatement le bol sur la table, chauffant mes mains glacées du vent. Au moment de franchir le seuil de la chambre a celle-ci, je me glace, même la tisane brûlante n’y fait rien, des larmes bordent mes yeux. J’entends des cris interminables hurlant de douleur provenir de la chambre. Ma sœur jumelle, sur qui j’ai toujours compté ma seule amie, ma sœur ! Serait-elle entrain d’agoniser ? Prenant mon courage, j’avance dans cette pièce et vois ma sœur gir dans son lit, et hurlant de douleur, jusqu’à en fermer les yeux et à forcer sur les paupières. Elle se tort dans tous leurs sens, et moi je suis obligée de la regarder, impuissante devant cela. Voilà maintenant trois mille quatre cent jours que ma sœur se trouve en cet état. Le cancer touche à sa fin…
Quelques années plus tôt, son cancer commençait à peine, et le médecin nous a dit qu’après un an d’essaie pour le guérir, cela ne lui avait rien apporter si ce n’est une accélération de la vitesse du cancer. Il nous a dit que le cancer grandirai, et finirai par éteindre à tout jamais ses cris. On appelle cela le « cancer des os », m’avait –il dit. Personne ne connaît l’antidote. Il nous avait dit que ma sœur n’en avait plus que pour trois mille six cent-quatre-vingt-dix-huit jours. Ma phobie avait commencé ce jour-là je crois. Je n’ose plus calculer les heures, ni les minutes de peur que ma sœur ne me quitte. Je ne veux pas que tu t’en ailles, alors…RESTE !

…/L’état de ma sœur s’aggrave de jour en jour, je ne supporte plus ses cris de douleur ! Lorsque je vais la voir, elle réclame la mort comme une sorte de délivrance, je ne peux pas ! Je n’en peux plus ! Ma pauvre mère divorcée appelle le SAMU. Nous sommes à l’hôpital et j’ai vu il a un long moment ma sœur partir avec des chirurgiens en urgence vers le bloc opératoire. Nous attendons ma mère et moi, les nouvelles. On voit alors les chirurgiens revenir, et emmener la souffrante à la chambre cent-quatre- vingt-dix-sept. Puis, les médecins nous disent avec désolément qu’ils n’ont rien pu faire pour ma sœur, et que l’étape finale du cancer a commencé, et que seul le temps avait un rôle dans sa maladie. Je refuse alors d’écouter un mot de plus et court vers la chambre où est ma sœur. Je la vois elle me demande de la tuer, car elle ne supportait plus que ses os se brisent en lui infligeant une douleur inimaginable. Elle me montre une seringue, et me dit de lui injecter de l’air dans le sang dans l’artère au cou. Je refuse, mais elle me dit qu’elle mourrai sans souffrance. Je refuse quand même, mais d’un air de colère et de désespoir me répond que je refuse sa délivrance. Je prend la seringue a contre cœur et d’un geste presque commandé par son regard, je l’enfonce dans son cou et appui dessus pour que le gaz s’échappe dans son artère. Je réalise ensuite que je viens de commettre une injection de la mort à ma tendre sœur…je lui ai injecté sa délivrance qu’elle désirait tant, et pourtant, j’en pleure…est-ce parce que je l’ai « tuée » ou le fait de la perdre…

…/Une journée de deuil sans fin, je ne veux plus me regarder ! J’ai accompli un meurtre ! Moi aussi je souhaite la délivrance ! Mon habitude de promenade matinale s’achève, et est remplacé par mes visites au cimetière. La route, je la connais ! Rien ne me tracasse jusqu’à ce que je débouche du boulevard, et que je suive une petite rue cailloutée qui s’élargit au bout d’une certaine distance en formant une allée étouffée par d’énormes sapins verts sombres la bordant. Des statues décorent sobrement l’allée vide de monde. Je n’y prête pas attention et avance. Lorsque je suis arrivée à la maison des morts, je prend automatiquement la troisième allée vers la droite. Je prie, et ne tarde pas à revenir chez moi.

…/Je prends une bonne résolution ! Je vais pour la première fois depuis des semaines me coiffer et me laver les dents. Je sors de ma chambre, et vais dans la salle de bain. Je me contente de regarder mes pieds et me place dos au lavabo et au miroir. C’est alors que je noue mes cheveux, et me retourne. Mais, que vois-je ? ! Serai-je devenu…vieille ? J’ai vu… je me suis vue, mais pas en état normal ! Des rides estompent mon visage, mes longs cheveux noirs ont la teinte blanche, me lèvres son gercées, quand à mon visage ! Un double menton remplace le pointu que j’avais ! Mais que se passe-t-il ? …Je tremble ! Ce n’est pas possible ! Je sors de mon domicile en hâte, et descend les escaliers en bousculant le concierge. Je sors et dehors je marche, marche et débouche du boulevard pour rendre visite à ma sœur. Ces énormes sapins, que me veulent-ils ? Ils bougent ! Avancent vers moi comme un mur invisible qui cherche à m’écraser, les statues me scrutent de leurs yeux terrorisants, une folie est-elle en train de m’emporter ? Je cours, mes à la place des sapins, des homme se dessinent. Ces hommes tous les mêmes et noirs m’entourent, je me sens mal, ils s’approchent, puis on tous les même traits de visage, je recule et me détourne en courant. Je débouche dans la rue devant le boulevard, et vois une vieille dame assise sur un banc dans le parc. Une vieille dame…que j’ai déjà vu…elle me fixe ! Mais…c’est …moi ! Mon reflet et moi ne font qu’un ! Je touche mon visage avec mes mains et me cache derrière elles et court essoufflée jusqu’à mon immeuble. Je me colle contre le mur à coté de l’entrée et vois des taxis me passer à coté à toute vitesse ! Je vois, je vois ! Des fantômes me transpercer dans cette rue ! Je vois et j’ai vu des gens qui sont morts ! J’évoque une peur soudaine et m’emporte au point de crier dans la rue, dans ma rue, dans ce boulevard où ma tête me fait des misères, où ma vue me trompe, où mon imagination…me joue-t-elle des tours ? !…
…/Une grosse fatigue m’avait-elle dit ! Ma mère, m’a-t-elle prise pour une folle ? Mais j’ai vu ce que j’ai vu ! J’étais vieille et entourée de personnes, je me suis vue assise sur un banc dans le futur ! Je me suis vue dans le parc, je ne suis pas folle tout de même ! Je regarde mes mains, et les trouve plus raffinées, plus pales, plus belles, plus bizarres ! Je prends mon courage, et part à la salle de bain me voir. Je me tourne encore une fois dos au miroir. Je regarde mes cheveux, ils sont noirs ! Ouf ! Mais que vais-je voir ?… J’attache un ruban rouge sang à mes cheveux, ouvre mes yeux, mais ma baignoire est remplie d’eau ! Pourtant lorsque je suis entrée, elle était vide ! Je m’accroupis, me penche et regarde l’eau mousseuse. Le robinet coule. Je sens quelque chose en moi me forcer à plonger ma tête lourde…très lourde. Mais l’eau s’est écartée et un visage se forme dedans ! Mais je l’ai déjà vu…c’est moi ! Mais je ne suis pas normale…je suis…petite ! Mon visage n’est pas celui d’une jeune fille non ! Mais de moi en enfant ! Je crie et bascule en arrière, j’ai la tête qui tourne, je suis tombée, ce visage d’eau suit le mien, je passe ma main dans cette figure d’eau, et touche les joues mais…c’est une joue faite de peau ! Pas d’eau ! Que se passe-t-il ?Je me vois il y a plusieurs années !Mon visage est fait d’eau mais…aaaahhhhhhhh ! Je me relève à la hâte et me regarde dans le miroir. Ce visage de moi que je viens d’apercevoir en eau, s’est posé sur le mien, sur mon reflet, je suis faite d’eau ! Je regarde mes mains, elles sont en eau ! Je crie et court partout dans ma maison, en regardant mes mains bleues affolées. Je sens une main d’une chaleur horrible se poser sur mon épaule, je me retourne et vois le visage de ma mère en feu qui me scrute. Je crie de plus belle…mais je n’ai jamais su ce qu’il s’est passé après, ma vision s’est brouillée, je ne vois plus rien et plonge dans les ténèbres. Ai-je rêvé ? Je ne sais pas ! En tout cas la fureur m’a emporté, et cette fois-ci ne m’a pas lâchée pour autant !

…/Je me réveille dans la pénombre allongé dans mon lit. Quel rêve horrible ! Mais par précaution je regarde mes mains. Normales elles sont normales ! Beiges, ravissantes ! Quand à mon visage, je le tamponne avec mes mains et essaie de localiser la moindre ride…Non aucune ! Il est évident que ce cauchemar n’est plus qu’un mauvais souvenir ! Mais je saute de mon lit et vais la cuisine pour déjeuner. Ma mère était là et avait préparé le petit-déjeuner. Je m’assois sans un mot et mange sans ne me poser de questions. Ma mère s’assoit à son tour et me demande si j’ai récupéré. Je me pétrifie à ses paroles et arrête de manger pour la regarder. Je lui demande des explications, et elle me raconte ma « folie ». Je me lève stupéfaite et court jusqu’à la salle de bain. Je me positionne de dos au miroir et me dit que je suis stupide. J’ouvre encore une fois les yeux, et la salle de bain est toujours la même. Mais je me sens écrasée, les murs, se rapprochent. Ils se rapprochent !? Je crie et fonce sur tous les murs, je tape dessus, rien à faire ! Ce n’était pas un cauchemar ! Je tape encore une fois sur un mur mais j’ai beau crier rien ne se passe ! Et une sorte d’immense couloir apparaît devant mes yeux, une lueur au fond indique la sortie, je cours, je cours, mais craque et hurle ! Je n’en peux plus !Au secours ! Je pleure, j’ai peur, que se passe-t-il ? Je m’arrête, fond en larme, me laisse tomber à genoux, et vois les murs se rapprocher vers moi en un bruit sourd petit à petit. Il me semble que la lumière se rapproche, une sorte de porte lumineuse dans un couloir ténébreux vient à moi. La lumière m’aveugle, et je passe ce mur de lumière sans le vouloir. Je me retrouve tout à coup, en robe de chambre dans le boulevard de New York, la cabine téléphonique, le boulevard, tout y est ! J’ai déjà vu ça ! J’ai peur ! Je cours au parc, et me vois me balancer sur une balançoire…avec ma sœur ! Je ne comprend pas !J’ai peur, je crie, je pleure ! Je sui…dans le passé !? Le mien ? Mais il me semble que tout change autour de moi. Je ne bouge pas terrorisée, puis je vais dans le moment de ma vie où je tue ma sœur, à l’hôpital, mais j’observe cette scène, je me vois, je la vois, j’avance pour m’empêcher de faire ce geste, qui a chamboulé ma vie, mais je suis bloquée, une sorte de vent me renvois et me fais reculer, je me retrouve terrorisée et en criant au cimetière. Que se passe-t-il ?! Je vois ma sœur disparaître dans ce gouffre ! Ma vie défile devant moi ! Suis-je morte moi aussi ?
Tout devient noir, je suis plantée dans les rues de New York, et vois une vieille dame sortir de mon immeuble, mais c’est moi ! … J’’ai déjà vu cette femme qui est moi plus tard, c’est mon avenir ! Au secours ! J’ai peur ! Mais… je traverse la ru ! Le feu est vert ! AAAHHH !!! Un camion arrive ! Un chauffeur arrive à toute vitesse, et ne pouvant pas s’arrêter arrive tout droit sur moi dans l’avenir. Je me vois mourir, je cours et tente de pousser cette vieille dame, mais le temps s’arrête, et cette fois-ci chaque instant de ma vie défile, je ferme les yeux, et me retourne dans un fond noir, qui résonne. Je crie, je n’en peux plus, je veux partir ! JE VEUX PARTIR !!

…/Comment me suis-je retrouvée dans mon lit ? Bonne question, à vrai dire je ne peux même pas y répondre ! Que s’est-il passé ?Un cauchemar ?!…Je ne pense pas ! Mais…quoi alors ? Je saute de mon lit, et pars voir à la cuisine s’il y a ma mère. Personne…je veux savoir ! Un miroir vite ! Que me réserve mon reflet cette fois-ci ? La salle de bain ! J’avance, mais au moment de franchir la porte j’hésite, qu’y a-t-il derrière ?Une baignoire, et tout le reste ? Je n’en sais rein ! C’est stupide, mais je en suis sure de rien ! Décidée et relativement folle, j’ouvre la porte…et tout est normal ! Je pose mon pied prudemment dans la pièce mais rien !RIEN ! Absolument rien ! Ma salle de bain est bien et belle normale ! Je me tourne de dos au miroir, serre mes poings, et ferme les yeux. Dois-je les rouvrir ? J’en doute ! Que se passera-t-il si je les laisse fermés ? Et si je les ouvre ? L’une des deux options m’apportera-t-elle le bonheur ? Mais le bonheur…qu’est-ce que c’est !? Je n’ai pas le temps de réfléchir, je pivote lentement, toujours les yeux fermés, pose mes mains tremblantes et froides sur le rebord de l’évier, inspire profondément, et ouvre les yeux, petit…à…petit…Que vois-je ? Le miroir ! Mais…où est mon reflet ? Je m’approche, le touche, mais je ne vois rien ! Mon reflet a disparu ! Je touche mon visage, mais il est intact, et pourtant je ne le vois pas ! Je pose mes mains brutalement sur la glace. Mes mains plongent dans celui-ci, je me fias aspirer ! Sans reflet, folle ! Je serre mes paupières , retire mes bras engloutis, et crie. Je sors libérée du miroir, sort de l’immeuble, hurle, pleure, et cours dans le décor quotidien de New York. Taxis klaxonnant, trottoirs encombrés…mais...moi je cours, j’ai peur, je m’affole et au bout d’un certain temps, me perd, et croise une vitrine. Je vois à travers tout ce qui se passe derrière moi, mais mon reflet, mon physique, où est –il ? J’ai disparu à jamais sans laisser de traces !? Où suis-je ? Que se passe-t-il ?…

…/Quel jour ? Quelle date ? Quelle heure ? Voilà des questions auxquelles j’ai cru ne JAMAIS pouvoir répondre ! Eh bien, il est aujourd’hui le trente février douzième année des trente six siècles passés, il est dix-huit heures trente-deux et douze secondes. Voilà mon journal intime à peine débuté, s’achève, mais en réalité ce n’est pas mon histoire qui y est écrite !… Ce n’est pas moi qui racontera la fin, car cela m’est impossible, je passe le relais, et continue de courir, jusqu’à ce que le temps fasse son travail sur moi, et ne me délivre sans aide ! Il est dix-huit heures trente-cinq, et la date m’est une dernière fois connue…

voilà voilà, la première fois de ma vie que j'écris une nouvelle. Vos impressions??...

dsl j'ai pas encore eu le temps de lire... promis promis je fais ca dans la semaine !!!

Lu!!
Alors je ne vais pas faire l'inventaire complet de tout ce qui va et ne va pas dans ta nouvelle car ce n'est pas le but, même si ça te serait sans doute utile.
Je vais donc juste te donner mes impressions principales.
Je garde à l'esprit qu'il s'agit là de ta première nouvelle et qu'il n'est pas facile de se lancer, alors je te félicites déjà pour ça.
Ma première idée est qu'il va te falloir beaucoup de travail et d'application pour soigner ta syntaxe et le rythme général de ton texte. Le rythme est en effet très décousu, et on se perd devant tant de point d'exclamations. Il n'y a pas de secret c'est en t'entraînant que tu vas t'améliorer. J'ai noté aussi quelques répétitions qui nuisent parfois à la lecture, mais rien qui ne soit perfectible.
Hormis tout ça l'idée de ton texte est bien exploitée et tu rends très bien la notion de compulsivité de ton héroïne, qu'on découvre peu à peu obsédée par les chiffres et le temps. C'est de plus un texte qui exploite bien le concept de journal intime que (je ne cache pas) J'aime tout particulièrement.
Pour résumer: fais attention à ta ponctuation et au rythme de tes phrases et évite les répétitions. Ce sera un grand pas.

Dernière chose: continue à nous envoyer tes travaux car la "communauté" prends toujours plaisir (enfin je pense hein) à lire les écrits qu'on lui propose. C'est mon cas en tout cas.

Je suis content de t'avoir lu. Au plaisir de te relire.

Karmather

Ouaip je te lis dès que je peux, et dès que j'ai fini ma nouvelle

edit : qwerty de merde -_-