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| Hop hop hop! | |
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greenbat Loup sanguinaire
Nombre de messages : 179 Age : 45 Localisation : nantes Date d'inscription : 23/08/2007
| Sujet: Hop hop hop! Ven 2 Mai - 13:37 | |
| Voilà un 'tit texte écrit d'après un rêve (première partie)...
JASTELAR
Ardelène observait la Grande Avenue déserte par sa fenêtre. Son bâtiment, ainsi que son vis-à-vis, hauts de 12 étages et longeant l’artère principale d’Ysgalone avaient totalement changé. Leur blancheur éclatante, veinée de filaments dorés s’était éteinte. Désormais, ils étaient d’un noir d’obsidienne, parcourus de serpentins argentés. L’ensemble donnait un sentiment de nébulosité glaciale. De funestes cotillons explosaient dans le ciel, crevant la chape de silence qui étouffait la ville entière. Ils formaient une myriade de confettis scintillants qui après quelques instants se dissolvaient dans l’air générant par la même des gaz méphitiques et potentiellement mortels pour qui n’était pas né avec un Don puissant. L’effet était à la fois grandiose et terrible. Les simples humains, même ceux dotés d’un Don mineur, avaient dû quitter la ville. « Nous avons perdu », c’était la seule pensée qui l’occupait. Elle aurait du fuir avec les autres. L’université n’abritait plus que la Haute Magisture. Et elle-même qui n’avait pu se résoudre à abandonner Astémion, son maître et mentor. Celui qui l’avait sauvée et amenée a Ysgalone la blanche, cité des mages. Il allait être furieux lorsqu’il s’apercevrait qu’elle était restée, mais elle s’en fichait. Ardelène aurait donné sa vie pour lui et, de toute façons, elle ne pouvait s’imaginer l’abandonner au moment le plus sombre de que leur monde ait connut depuis trois millénaires. Le Mal avait vaincu, du moins était-ce le mal de son point de vue. Les hauts dignitaires du Monde-Miroir allaient passer l’Arche des Mondes dans quelques minutes et prendre ainsi possession de la ville puis étendre leur pouvoir sur tout le Monde-Qui-Est. Elle se devait de rester prêt d’Astémion et l’aider dans le dernier combat. Ils allaient sans doute périr, mais ils le feraient ensemble. Elle se détourna de la fenêtre et se dirigea vers la porte de sa chambre. Le silence était impressionnant dans le couloir comme dans la ville. Les rires et les cris de ses camarades s’étaient tus. Le Dragon Blanc, Jastelar, ne se promènerait plus dans les couloirs de l’université. Il était mort, épuisé par la guerre et s’était éteint, les espoirs de son peuple avec lui.
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Ardelène se dirigea vers la salle de L’Arche. En temps normal, elle n’aurait même pas songé à s’en approcher, mais les gardiens avaient été affectés à la protection des élèves en exode et les charmes qui habitaient la porte seraient levés par Astémion lorsqu’il irait « accueillir » les nouveaux maîtres. La jeune femme s’était arrêtée devant l’imposante porte qui la dominait de ses 6 mètres de haut. Elle était composée de deux battants faisant deux mètres de largeur chacun, taillés dans des bois précieux, d’un brun sombre aux reflets purpurins, sculptés d’arabesques et de symboles cabalistiques. Au centre était représenté le combat des Mondes, incarnés par deux dragons dressés se faisant face, gueules béantes et prêts à s’entre-déchirer à coup de griffes acérées. L’œuvre entière était parsemée de pierres et de métaux précieux : or, argent, adamantine, rubis, émeraudes, grenats et turquoises … La représentation semblait vivante, les ornements étaient parcourus par un courant magique qui faisait ondoyer leurs motifs. Elle avait été sculptée et enchantée par les meilleurs artisans et mages du premier millénaire. Derrière cette porte l’Arche des Mondes, par laquelle la délégation du chaos allait pénétrer le Monde-Qui-Est. Ardelène était terrifiée et, pour la première fois depuis qu’elle avait pris la décision de rester, elle se demandait pourquoi elle n’avait pas choisit de fuir comme les autres. Ses pensées se figèrent lorsqu’elle perçut une présence dans son dos. Astémion. Il était furieux, elle pouvait le sentir. Après avoir prit une grande inspiration, l’aspirante fit volte-face. Le regard gris acier de son mentor la foudroya. Il ne dit pas un mot et se détourna d’elle. Face à la porte, il entama le rituel d’ouverture. Les Hauts-Maitres du Magiliaire arrivaient en procession et tous l’ignorèrent superbement. La porte s’ouvrit enfin et ils pénétrèrent dans l’antichambre de l’Arche. Elle les y suivit. La pièce était richement meublée, d’antiques tentures décoraient les murs et les plus précieux artefacts du Monde-Qui-Est se trouvaient là également : la Lance de Falgonius, l’Epée du Diamantin, l’Orbe d’Ishendra et beaucoup d’autres. Elle se demandait d’ailleurs pourquoi personne n’avait jugé bon de les éloigner maintenant que l’ennemi était vainqueur et s’apprêtait à investir les lieux. Face à l’entrée, un couloir sombre. On ne distinguait qu’une vague lueur chatoyante qui se reflétait sur ses murs. La procession s’avança et comme nul ne lui prêtait attention elle se joignit à eux. Ils arrivèrent enfin dans la Salle du Passage. L’Arche n’avait rien de tape à l’œil, ce qui étonna Ardelène. Une simple bordure de granit enserrait ce qui semblait être un puit sans fond. La pierre était gravée de symboles fluides et élancés, la langue des Elfes.
*****
Soudain, l’onde se mit à bouillonner. Elle se mua peu à peu en un liquide lourd, noir et visqueux pareil au goudron. Des fumées nauséabondes en émanaient en volutes inquiétantes. Le premier représentant de la délégation ennemie traversa le remugle fumant. Tandis qu’il s’en extirpait, le liquide semblait glisser sur lui comme une huile épaisse mais, une fois passé, il n’en portait plus aucune trace. L’homme qui se tenait là n’avait rien de hideux contrairement à ce que s’était imaginé Ardelène. Il était au contraire d’une beauté stupéfiante. Son visage était anguleux, son teint sombre. Les yeux d’un noir intense surplombaient une bouche aux lèvres pleines, cernées par un bouc d’une extrême finesse. Il portait les cheveux long et libres dans le dos, noirs de jais. Grand et solidement bâtit, il était vêtu d’une tunique et de pantalons en peaux ainsi que d’une longue cape de velours brodée de fils adamantins qui formaient des volutes mystiques. A la ceinture il arborait une immense épée courbe reposant dans un fourreau en mailles d’argent. L’homme les toisa un instant puis se tourna à demi vers l’arche, tendant la main. Des doigts d’une rare finesse, ornés de bagues serties de pierres précieuses et semi-précieuses s’accrochèrent à elle. Un bracelet sinueux enserrait un poignet gracile. Une femme d’une terrassante beauté apparut enfin. Elle ne ressemblait en rien à son compagnon si ce n’est par la taille. Elle était svelte, finement musclée, blonde et les yeux d’un bleu si clair qu’ils semblaient transparents. Elle avait une bouche vermeille et fine dans un visage au teint d’albâtre. L’un comme l’autre jetaient aux alentours un regard à vous glacer le sang. Ils s’avancèrent sans prononcer un mot, un rictus de clair mépris affiché sur le visage. La délégation du Monde-Miroir n’était cependant pas au complet. Un homme d’une stature effrayante venait de traverser le passage. Il tenait une sorte de laisse, et lorsque ce qui se trouvait au bout émergea de la Porte, Ardelène se sentit défaillir. Heureusement Astémion se tenait prêt d’elle, et c’est au creux de ses bras qu’elle reprit conscience après quelques secondes. La cause de son malaise n’était autre que le Dragon Noir lui-même. Ses ailes n’étaient pas déployées et semblaient liées par un charme puissant. Cela lui donnait un aspect purement ophidien, ses mouvements étaient brusques comme ceux d’un serpent se débattant dans la mâchoire d’une mangouste. Il émanait de lui des vibrations de pure haine, de veulerie et de stupre rampant. Ses écailles étaient d’un noir si profond qu’elles semblaient absorber la lumière alentour, ou, selon le point de vue, projeter l’ombre autour de lui. Elles formaient par endroit, et plus particulièrement le long de sa colonne vertébrale, de véritables lames. C’était la pire chose qu’elle ait jamais vue, mais aussi la plus fascinante.
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Son « gardien », faisait plus de deux mètres et avait une carrure de guerrier Savardest, qui eux ne mesuraient que rarement plus d’un mètre cinquante. Le plus impressionnant était son armure, constituée manifestement d’écailles de dragon. De couleur rouge sang, elle devait peser une tonne. La masse de ces écailles était connue pour être l’une des plus élevée qu’on puisse rencontrer dans la nature. Sans compter que leur proximité était plus ou moins toxique. Dans ce cas là, elle l’était assurément. Le dragon a robe rouge était un animal pacifique et n’attaquait qu’en cas d’agression directe. Il n’était pas ignicole mais crachait un venin extrêmement puissant, à la manière de certains cobras. De plus, son corps suintait le venin. Le cerbère du Dragon Noir était donc immunisé contre ce poison, ce qui démontrait sa puissance. De plus son visage était masqué et seuls ses yeux d’un vert soutenu étaient visibles. Il promenait sur l’assistance un regard vide. Le silence n’était troublé que par les sifflements de rage de Grebanar, le dragon. Finalement son gardien prit la parole, « Je suis Sans Nom, et je vous présente vos nouveaux seigneurs, dame Ysaidre et sire Chtolan’, nul besoin je pense de vous présenter la Bête. » Sentant que l’on parlait de lui, Grebanar feula en direction d’Ardelène et de ses maîtres. Astémion qui était leur porte parole répondit à la présentation du cerbère et invita les vainqueurs à le suivre jusqu’à la salle des artefacts. « Ces trésors sont les votre seigneurs ». Astémion avait prononcé ces mots d’une voix calme tout en s’inclinant devant ses nouveaux « maîtres ». Les autres mages en firent autant ainsi qu’Ardelène. Elle bouillait pourtant de rage. Soudain Ysaidre laissa tomber le masque de dignité qu’elle arborait depuis son arrivée. Elle se précipita vers un coin de la pièce, tel un vautour qui se jetterait sur une appétissante charogne. « L’Orbe d’Ishendra, enfin à moi ! » Elle partit d’un rire hystérique et se saisit du précieux objet qui se mit à luire immédiatement. « Montre moi le monde, montre moi les rescapés ». La sphère se mit à chatoyer furieusement. Paniquée, Ardelène s’approcha d’Astémion et s’agrippa à lui. L’Orbe ne se contentait pas de permettre la vision, il avait le pouvoir de transmettre la magie. Autrement dit, son possesseur pouvait agir sur ce qui lui était dévoilé. Dans les mains d’Ysaidre c’était assurément un dangereux instrument de mort et de destruction. La nécromancienne s’agita, son nouveau jouet ne semblait pas lui procurer ce qu’elle désirait. Elle se retourna violemment, dardant des yeux fous sur Astémion et ses frères… « Une illusion ! Vous nous avez piégés ! ». Les mains de Chtolan’ et Sans Nom s’élevèrent et commencèrent à dessiner de complexes figures dans l’air qui crépitait sous l’effet de la concentration d’énergie magique. Ardelène sombra dans le néant.
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| | | greenbat Loup sanguinaire
Nombre de messages : 179 Age : 45 Localisation : nantes Date d'inscription : 23/08/2007
| Sujet: Re: Hop hop hop! Ven 2 Mai - 13:43 | |
| Suite...
Lorsqu elle rouvrit les yeux, elle se trouvait devant la porte qui s’ouvrait sur l’Arche des Mondes. Astémion était à ses cotés et la couvait d’un regard sévère. « Pourquoi es-tu encore là. On t’avait ordonné de quitter la ville. Tu nous as mis dans une position dangereuse et ton inconséquence aurait pu tous nous perdre pour de bon. »Ardelène ne comprenait rien, elle ne trouvait rien a répondre aux remontrances de son maître et se sentit mortifiée. Mais il ne s’arrêta pas là. « Que croyais-tu accomplir ici ? Combattre et détruire les seigneurs noirs à toi seule ? Tu es dans ton dernier cycle d’initiation mais la morgue de ton enfance ne t’a pas quittée. A partir de maintenant, tu fais ce que je dis et rien d’autre enfant, me suis-je bien fais comprendre ? - Oui Astémion, je suis désolée, je ne pouvais pas te laisser… - Il suffit. Tout ce dont j’avais besoin était de te savoir loin de ces monstres. » Ardelène comprit soudain que sa présence avait causé du souci à l’homme qu’elle avait juré de servir. La honte et le plaisir se disputaient son cœur. Il s’inquiétait pour elle. Elle se morigéna intérieurement. Le monde était au bord du désastre et elle ne pensait qu’à ses petites histoires. La honte l’emporta. « J’obéirai… mais que s’est-il passé ? Où sont les autres mages? - Tu ne mérites pas de réponse mais au point où nous en sommes… Les autres membres du magistère et moi-même avons enfermés nos ennemis dans un champ d’illusion mais on ne sait pas combien de temps nous pourrons les tenir. Cela dépend de la vitesse a laquelle il déchiffreront le sort. Les autres mages sont déjà loin idiote. - Mais, pour arrêter Ysaidre, Chtolan’ et les autres, il faudrait une énergie magique monstrueuse ! Comment est-ce possible ? - Nous avons utilisé la puissance de l’Arche. Et cesse tes questions, nous devons partir. Leurs tentatives pour se libérer vont faire du dégât ! - Mais où allons nous ? - Eveiller les enfants de Jastelar. - Astémion, on ne peut briser le cycle ! L’équilibre ne peut être interrompu et … - Ca ne sera que temporaire Ardelène, il faudra juste … rétablir l’harmonie, ensuite. - Une vie pour une vie… qui va devoir mourir ? - Ce n’est pas ton problème. Nous devons quitter la ville et tu vas devoir m’accompagner. Nous avons arrêté leur gouvernement mais certains de leurs sbires sont déjà dans notre monde. Tu ne peux plus rejoindre les autres. J’aurais tellement voulu que tu sois loin de tout ça. -Je suis vraiment désolée de te causer tant d’ennuis. Mais je suis heureuse de pouvoir t’aider ! - Petite sotte ! Tu ne sais pas ce que tu dis. Ce n’est pas une partie de plaisir qui nous attend. Et j’aurais préféré ne pas avoir à veiller sur toi. - Je peux m’occuper de moi Astémion ! Je suis presque mage et … -Arrête. Partons maintenant, avant que l’université ne nous tombe sur la tête ! »
*****
Le mage et la jeune fille couraient maintenant dans les rues désertes d’Ysgalone. Cette ville habituellement pleine de vie et resplendissante était désormais sombre et comme morte. L’angoisse étreignit Ardelène. Malgré l’absence totale de vie alentour, il était impossible de se défaire de la sensation d’être épié voir traqué. Elle leva les yeux vers Astémion à la recherche de réconfort mais ce qu’elle vit ne fit qu’accentuer son malaise. Le mage avait le visage crispé et ses yeux couraient dans toutes les directions, il se tourna vers elle et dit, « Nous sommes épiés mais quelque soit notre chasseur, il ne crée aucune onde de magie. Ce n’est donc pas un simple animal, peut être un elfe noir… ou pire. » Ardelène ne trouva rien à répondre. Sa sensation d’angoisse évolua vers les rivages de la terreur. Un elfe noir. Ces êtres pervers aiment à torturer leurs victimes. Ils en ont fait un art. Qu’on soit homme ou femme, les violences subies sont les mêmes… Et si c’était pire que ça, alors mieux valait se donner la mort avant d’être prit. Ils arrivèrent enfin en vue du portail Est. Astémion s’arrêta soudain. Ardelène était paniquée. Elle commença à le tirer par la manche, le suppliant silencieusement de continuer. Mais il ne bougea pas, ne la regarda même pas. « Arrête». Le sentiment d’oppression qui enserrait la jeune fille devint insoutenable et des sanglots violents remontèrent dans sa gorge, l’empêchant de respirer correctement. Puis elle fut prise de spasmes et s’écroula. Astémion était resté de marbre. « Montre toi et relâche là. - Petit mage, on me donne des ordres ? » L’être qui venait de parler avait tout d’un ange. Blond, pâle, immense, et plein de superbe. Il portait une longue tunique blanche. Ardelène reprit ses esprits. Elle se mit debout aussitôt, pleine de rage. Il l’avait manipulée, prit possession de son esprit sans crier gare lui suggérant les pires horreurs. Elle avait perdu la tête à cause des visions qu’il lui avait imposées. C’était déloyal. On n’attaquait pas sans se faire connaître. Mais que pouvait on attendre de ces êtres corrompus. Et pourtant il était beau. Il avait l’apparence de la pureté mais pour une personne ayant le Don, aucun doute n’était permit. Il dégageait une telle aura de sadisme et de haine qu’Ardelène en avait la nausée. Astémion lui-même se sentait mal face à tant de malice. « Ardelène écarte toi. - Je ne te laisserai pas combattre seul. - Fais ce que je te dis et soutiens moi. - Nul besoin de parler à mots couverts magillons. »S’adressant directement à Astémion l’elfe reprit, « Je préfère garder la femelle pour la fin de toute façon, et si elle s’épuise en mêlant son pouvoir au tient, tant mieux ! - Tu ne la toucheras pas Chlobald. - Alors tu te souviens de moi ? Je suis étonné. Tu n’étais qu’un tout petit enfant lors de notre dernière rencontre, je me souviens encore du goût de ta mère. Délicieuse, bien que dotée d’un don mineur. - Tais toi. Je ne me laisserai pas emporter par la colère comme mon père. Non je ne commettrai pas la même erreur et cette fois tu ne gagneras pas. - Bouh, je tremble. » Il termina sa phrase dans un grand éclat de rire. Tandis que des hommes horriblement mutilés se groupaient derrière lui.
*****
Ardelène sentait la tension émaner de son compagnon. Qui était donc ce Chlobald ? Qu’était-il arrivé aux parents d’Astémion ? Et par quels moyens des êtres avaient-ils pu se transformer en ces parodies d’humains qui entouraient l’elfe ? Les questions se bousculaient dans la tête de la jeune fille. Mais elle devait se concentrer afin d’aider son maître. L’elfe était puissant et fourbe, le combat s’annonçait difficile. En vérité, bien qu’elle ait confiance en Astémion, elle n’était pas sûre de s’en sortir indemne. L’inquiétude se fit plus prenante tandis que le rire de leur ennemi s’évanouissait. L’atmosphère se chargea subitement d’énergie crépitante. Le combat avait débuté. Astémion et Chlobald avaient simultanément concentré leurs forces, et ceci de façon quasi instantanée. Il était très difficile de produire un potentiel magique si rapidement. L’air se fit plus lourd, il était tellement chargé de puissances qu’il se faisait écrasant et des ondes de pure magie tournoyaient autour des trois protagonistes. Ardelène avait elle aussi monopolisé son don et l’envoyait rejoindre les forces d’Astémion. Il devenait difficile pour la jeune mage de respirer. Bientôt elle devrait mettre genou a terre. Les deux combattants esquissaient chacun des arabesques compliquées dans le vide, et du plus profond de leurs poitrines commençaient à s’élever les chants de sortilèges. Finalement, les charmes se heurtèrent avec une telle force, une telle violence, que l’onde de choque les fit tous vaciller. Les sbires de Chlobald tombaient un a un, vidés de leur fluide vital par l’elfe afin de nourrir son attaque. Ardelène tomba tout en continuant d’envoyer sa magie à Astémion. Les forces opposées étaient bloquées entre Chlobald et le mage. La pression était telle que l’atmosphère devint brûlante, des vents ardents se mirent à affluer du point de contact. Du sort de l’elfe se mirent à ramper des formes sombres et hideuses, silhouettes infernales des dimensions inférieures. Une puanteur ignoble les accompagnait, mais le pire étaient les cris et hurlements qui déferlèrent sur l’air de combat. Ardelène mit toutes ses forces dans la dernière salve d’énergie qu’elle envoya à Astémion. Enfin, une lueur d’une pureté éclatante commença à faire refluer les immondices de Chlobald. Un chant d’une puissance terrible se fit entendre, Ardelène en avait les tympans meurtris. Les forces s’équilibraient, aucun des adversaires n’arrivait a prendre le dessus. Astémion se vit obligé d’utiliser l‘énergie vitale de ce qui l’entourait y comprit celle de sa pupille. Il ne pouvait faire autrement c’était cela ou être vaincus. Ce recours extrême lui donna le dessus. Le chant de sortilège de Chlobald se transforma en un cri de rage et de douleur. L’elfe commença d’être consumé par son charme, aucune flamme n’était visible mais ses chairs semblaient comme rongées par l’acide, l’odeur de corps brûlé était insoutenable. Les choses de l’ombre se retournèrent enfin vers l’appeleur et le dévorèrent. Heureusement pour Ardelène, elles ne prirent jamais totalement pied dans leur réalité et sitôt qu’un membre était arraché, il disparaissait dans la dimension infernale. La vision du corps peu à peu déchiqueter était bien assez traumatisante sans avoir à assister au repas des créatures. Enfin, le charme du trépassé s’éteint et, il ne resta plus qu’une flaque de sang et de viscères de l’elfe noir. Le chant du sortilège d’Astémion retentit encore un instant, puis disparu à son tour.
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| | | greenbat Loup sanguinaire
Nombre de messages : 179 Age : 45 Localisation : nantes Date d'inscription : 23/08/2007
| Sujet: Re: Hop hop hop! Jeu 8 Mai - 13:17 | |
| UP! ^^ | |
| | | Oberon Loup sanguinaire
Nombre de messages : 102 Age : 115 Localisation : Alfheim Date d'inscription : 06/02/2008
| Sujet: Re: Hop hop hop! Jeu 8 Mai - 17:51 | |
| Ouaaais. C'est très sympa. J'avais lu le début y'a quelques mois. Content d'avoir vu la suite. Y'en aura encore ? Sinon... t'as des rêves chelous quand même. C'est ton psy qui doit pas s'ennuyer pendant vos séances ! | |
| | | greenbat Loup sanguinaire
Nombre de messages : 179 Age : 45 Localisation : nantes Date d'inscription : 23/08/2007
| Sujet: Re: Hop hop hop! Jeu 8 Mai - 19:58 | |
| Lol, je fais rarement des reves aussi fouillés javoue. Quant à mon psy, c'est lui qui me paye pour avoir le privilège de m'écouter ... Gnéhéhéhéh Merci de m'avoir lue, et je sais pas si suite il y aura vu que je suis une grosse feignasse... | |
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| Sujet: Re: Hop hop hop! | |
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| | | | Hop hop hop! | |
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