C'est censuré jusqu'à ressembler à une publicité pour la lessive des lobbys... L'eau bénite lave plus blanc !
Le film ne vaut que pour quelques musiques passables, des daemons convaincants et une recherche graphique assez magnifique sur les architectures et les machineries. Pour le reste, c'est la grande catastrophe. Le monde - déjà bien rudimentaire par certains des aspects - de Pullman est massacré, l'histoire voit son rythme bousillé sans rime ni raison par le remontage sauvage, le syndrome de la peluche frappe très fort pour Monsieur Ours Blanc, et pour achever l'horreur et la profanation, la production a cru bon d'ajouter un prologue explicatif sur ce qu'est la Poussière.
Comme toujours, merci Hollywood.