Comme pour les deux autres épisodes, au niveau des effets spéciaux et des scènes d'action, le contrat est parfaitement rempli. Maintenant, pour ce qui est du scénario, c'est une autre histoire...
Ce qui est intéressant, c'est qu'ici, Sam Raimi fait du sabotage de sa propre illustration cinématographique du mythe. Il ne voulait pas mettre Venom, on l'a forcé à le caser, il s'est vengé au centuple. Il a multiplié les invraisemblances scénaristiques, les séquences ridicules, et il a fait de Venom lui-même l'opposé de ce qu'il est dans la bande dessinée, ainsi qu'une pauvre caricature de Peter Parker.
Ce film s'apprécie comme une bonne comédie ainsi qu'un brûlot à l'encontre d'Hollywood.